C’est dérangeant qu’on m’envisage
dérangé.
J’y pense en silence en écrivant
alors que je parle souvent tout haut seul.
Y a-t-il une raison qu’on me
prenne pour fou ?
Attention, il y a du flou dans
fou.
Dis-je.
Si l’on ne dit pas aliénosé, désaxentrique,
schizonoïaque, dangeral, hallucinopathe, psychophrène, azimutzingue,
obsiphonnel, c’est pas grave, hein docteur ?
Si c’est plutôt absurde, badin, débridé, délirant, enjoué, farfelu,
espiègle, loufoque, original, saugrenu, tordant… heu… ça se soigne ?
On peut être le fou de
quelqu’un.
Ce qui pourrait me faire
passer pour fou serait que je me prenne pour moi. Dit-il.
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