CE QUI (les parquets à l’étage chez nous, ou bien mon genou gauche,
souvent lors que je me relève, à moins que ce ne soient certaines coutures, là en ce moment, juste
de rage, parce que ça braque, ça se détraque, et ça traque et ça attaque, ça matraque… Alors.. Aux frontières de nulle part / Elle a dans le regard / L'aube d'Espagne à Santiago / (...) / Elle a tous les enfants du monde
/ Sans avoir enfanté / Mais ils portent l'espoir et son nom / Liberté) CRAQUE.
lundi 30 avril 2012
dimanche 29 avril 2012
aujourd'hui comment lui dire (77-289)
Métaphore oxymore
anaphore
dehors
Allégorie métonymie
au tapis
Pas de synecdoque
ad hoc
Anacoluthe, litote
au rebut, camelote
Périphrase, antiphrase, antanaclase, paronomase,
rejoignez votre base.
Euphémisme, chiasme
le marasme
Onomatopée prosopopée
à dégager
Ellipse
promise à l’éclipse
Hyperbole
à la casserole
Allitération, gradation,
pas question
Catachrèse antithèse
billevesées, foutaises
Asyndète, hypotypose, hypallage
pas davantage
Et même hyperbate
erreur de date
Quant à zeugma
halte là !
Voilà.
Je ne dirai rien ainsi.
Pas d’hésitation pour nous.
Pas la moindre difficulté pour savoir comment lui dire.
« Bon anniversaire ».
La plus jeune de nos filles a 16 ans aujourd’hui !
samedi 28 avril 2012
aujourd'hui le confort c'est (76-290)
Je pense tout haut aujourd’hui.
Pourquoi suis-je toujours mal à l’aise avec l’idée de
confort ?
Pourquoi je n’aime pas ça, finalement ?
Si je tourne cela
dans tous les sens, le confort moderne, globalement je m’en fiche, le confort
physique, la belle affaire. Le confort, c’est vite « restrictif, petit,
personnel », tellement orienté nombril que ça me fatigue… On peut essayer
de parler de « confort collectif » mais non, même avec des mots plus
partageux ça marche pas…
Quant au confort intellectuel, ce serait tellement comme « arrêter
de penser » que ça me tue rien qu’à l’évoquer.
Mais bon, c’est bien gentil tout cela, mais mon petit K tu serais pas
dans la posture, là ?
Très confortable finalement, non ?
… Ah, questions
inconfortables !
Non, j’y vois vigilance et cheminement.
Un peu comme ça :
"Ne demande jamais ton chemin à quelqu'un qui le connaît. Tu risquerais de ne pas t'égarer."
(Rabbi Nahman de Bratslav.)
vendredi 27 avril 2012
aujourd'hui orange (75-291)
La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.
Les guêpes fleurissent vert
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.
Paul Eluard, L’amour la poésie, 1929
Sur le vif, juste après lecture de la consigne du jour, sans chercher plus loin, spontanément ...
jeudi 26 avril 2012
aujourd'hui table de (74-292)
J’entre dans la classe à 9h20, juste à l’heure prévue. Les
élèves vont être répartis dans leurs ateliers.
Le groupe avec lequel je vais travailler s’installe, nous
sommes bientôt 8 à la table de notre atelier langage avec l’enseignante qui va
prendre des notes.
Je montre une à une les photos, les élèves racontent comment
ils ont confectionné leur gâteau. Chacun parle, chacun essaie, on l’écoute.
Parfois je désigne « qui va dire ». Que chacun prenne sa place.
Je demande leur avis, je pose quelques questions pour faire
mieux, ajouter un détail.
J’encourage. Je félicite. Ils ont bien travaillé.
mercredi 25 avril 2012
aujourd'hui la famille (73-293)
J’ai envie de raconter ou révéler une petite histoire (vraie).
Depuis quelques années (bientôt dix, de manière discontinue)
j’ai mené des recherches généalogiques, reprenant à son décès les travaux de
mon père.
J’ai pu faire des progrès permettant de remonter de 1861 à
1728 grâce à la forte avancée de la numérisation des archives en ligne,
notamment à Nice, grâce aussi à une visite au Centre des Archives d’Outre-mer
à Aix-en-Provence (c’était en 2006) et
à divers contacts dont le dernier n’est pas le moins surprenant.
L’an dernier je reçus un message d’une dame qui travaillait avec un historien niçois et
avait consulté notre arbre généalogique en ligne pour des recherches sur Garibaldi.
De message en message, des précisions furent apportées, je
pus même corriger certaines erreurs, et c’est ainsi que les derniers progrès
furent accomplis, avec la remontée jusqu’en 1623.
Aujourd’hui ce site mis en ligne
par ses soins il y a quelques jours témoigne de l’opiniâtre travail de fourmi
qu’elle a accompli. Il fait apparaître qu’une sœur de mon arrière-arrière-grand-père a eu une fille de Garibaldi.
Et bon, vous savez mon nom maintenant ! Mais ce n'est pas ça le détail !
Nous nous sommes aperçus
–incidemment- après plusieurs semaines de correspondance, que nous étions
voisins de 3 kilomètres.
Nous nous sommes donc rencontrés et nous l’avons reçue pour
le café en septembre dernier avec un très grand plaisir.
mardi 24 avril 2012
aujourd'hui à 11h30 précises (72-294)
C’était dans l’air. On le sentait bien.
Quelque chose
d’impalpable.
Comme un frisson dans le feuillage de l’arbre.
Un craquement d’écorce.
Un craquement d’écorce.
Le murmure de l’onde venant
mourir doucement sur la rive.
Un bourdonnement léger dans le souffle de la
chaleur d’été.
Un pétillement inédit dans les regards.
Le chuintement de pas dans la mousse.
Un grésillement de flocon.Un battement lent et régulier.
Le chuintement de pas dans la mousse.
Un grésillement de flocon.Un battement lent et régulier.
Un choc sourd et feutré dans le lointain aveugle.
Le cliquetis d’un
papillon sur la tortue.
Le froissement d’un nuage par le vent.
Un...
Trop tard il
était déjà 11h31.
lundi 23 avril 2012
Fragment d'aujourd'hui raconté en sondage d'opinion (71-295)
Sur le billet du jour, sachant qu'en plus aujourd'hui est le lendemain d'hier, je m'interroge un peu mais je ne me sonde pas. Avec ce qu'on vient de bouffer comme pourcentages depuis des mois et des mois, manquerait plus que ça.
Je m'interroge un peu donc. Je ne me réponds pas pour autant. Je ne me dis rien non plus. J'hésite à penser. Je déambule. Je flotte. Je ne pourcente pas.
Je m'interroge un peu donc. Je ne me réponds pas pour autant. Je ne me dis rien non plus. J'hésite à penser. Je déambule. Je flotte. Je ne pourcente pas.
dimanche 22 avril 2012
samedi 21 avril 2012
aujourd'hui plaque de rue (69-297)
1.Rue Dumont d’Urville, j’y suis né
en 1960.
2.Rue Galliéni
3. Rue Charles le Téméraire, arrivée
en France, cap à l’est en 1962
4. Rue Maurice Ravel
5. Rue des Narcisses
6.Rue Sainte-Félicité, cap au sud
en 1969
7. Rue du Cirque Romain
Pour ces sept adresses, c’est petite
enfance, enfance et adolescence, deux pays, trois villes, une première sœur
naît (en 2, en 1961) une seconde sœur (en 4, 1964) et … nos parents divorcent (en 6, 1974).
8.Rue de la Toison d’Or
Nouveau village et, transition,
je quitte la maison, je suis « autonome »…
9.Rue Vincent Faïta
Retour dans la grande ville
alentour, formation professionnelle
10.Rue Gandhi
Vie étudiante (en 9,10) …
11.Rue de l’Eglise
Nouvelle ville, plutôt village,
premier poste, j’ai déjà rencontré ma future femme et nous vivons ensemble au
printemps 83.
12.Rue de la Bise,
Petite ville d’à
côté
13.Rue du Lavoir,
Année de notre mariage, 1986
14.Quartier Chabrière
Nouveaux villages (en 13,14),
changements professionnels
Naissance de notre fille aînée 1987
(en 14)
15.Rue des Arceaux
Nouveau village, naissance de la
cadette 1989
16.Rue des Fontinelles
Nouveau village
17.Rue Du Docteur Terrien
Nouvelle petite ville, cap à
l’Ouest, 1993
18.Rue Eugène Moreau
Nouvelle ville, naissance de la
benjamine, 1996
19.Rue Jean-Baptiste Clément,
Nouvelle ville, 2008 …nos filles
prennent leur envol, nous sommes trois souvent, quatre parfois, cinq et plus, deux ou trois fois l’an…
vendredi 20 avril 2012
aujourd'hui rouge (68-298)
Rouge
comme joues qui s’empourprent,
comme yeux qui piquent, comme nez que l’on frotte,
comme oreilles happées par le froid
Rouge
comme le roi de Robert Fripp
Rouge comme Higelin
Je le sais parce-que tout ce qui brûle est rouge
je le sais le sang qui roule dans mes veines est rouge
le feu vient de l'amour et l'amour naît de la vie.
Rouges ces cœurs
Le vent de l’espoir
Le Rouge au front
Rouge
comme la pluie de Peter Gabriel
Rouges comme ses lèvres
qui appellent et
emportent mes yeux qui sourient
Rouge la chaleur entre elle et moi
jeudi 19 avril 2012
aujourd'hui mains touchées (67-299)
J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y'a plus rien à faire
Quand je fais plus rien - moi
Je coûte moins cher - moi
Que quand je travaillais - moi
D'après les experts
…
Je voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or...
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y'a plus rien à faire
Quand je fais plus rien - moi
Je coûte moins cher - moi
Que quand je travaillais - moi
D'après les experts
…
Je voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or...
…
Je n’aime pas tout chez Lavilliers.
Voici un passage de la chanson
« Les Mains d’or » , très belle, et qui montre qu’il n’y pas
que les mains qui sont touchées.
mercredi 18 avril 2012
aujourd'hui ça n'aurait pas dû se passer ainsi (66-300)
Sur le pont tôt ce matin pour poursuivre mes travaux d'isolation, je m'occupai d'abord de quelques finitions avant d'envisager l'étape suivante, le plafond.
Un recensement rapide des fournitures et matériaux me permit de me remettre en mémoire la destination et l'ordre de montage de chaque élément.
Je mesurai à nouveau le tout une dernière fois et un doute m'amena alors à vérifier le bordereau de livraison. C'est ainsi que je m'aperçus que j'avais commandé en lots des éléments comptés à l'unité. J'ai donc, ce qui n'était pas prévu, quelques retours de marchandises à opérer dans la journée !
Un recensement rapide des fournitures et matériaux me permit de me remettre en mémoire la destination et l'ordre de montage de chaque élément.
Je mesurai à nouveau le tout une dernière fois et un doute m'amena alors à vérifier le bordereau de livraison. C'est ainsi que je m'aperçus que j'avais commandé en lots des éléments comptés à l'unité. J'ai donc, ce qui n'était pas prévu, quelques retours de marchandises à opérer dans la journée !
mardi 17 avril 2012
aujourd'hui chaleur de (65-301)
Dans la boîte aux lettres, ce midi, un paquet reconnaissable entre tous,
d'autant plus que je l'attendais de pied ferme.
Expédié d'Angleterre. L’album CONSEQUENCES de Peter Hammill que je « suis » depuis 1980.
Lorsque l'on suit avec régularité la carrière musicale d'un artiste, toute nouvelle publication de disque est attendue, au début avec l'impatience de la jeunesse, plus tard avec la patience sage et avisée que confère le fil du temps !
C'est comme la lettre d'un ami éloigné qui envoie de ses nouvelles. Un paquet qui contient toute la chaleur des retrouvailles avant même d’avoir été ouvert !
Expédié d'Angleterre. L’album CONSEQUENCES de Peter Hammill que je « suis » depuis 1980.
Lorsque l'on suit avec régularité la carrière musicale d'un artiste, toute nouvelle publication de disque est attendue, au début avec l'impatience de la jeunesse, plus tard avec la patience sage et avisée que confère le fil du temps !
C'est comme la lettre d'un ami éloigné qui envoie de ses nouvelles. Un paquet qui contient toute la chaleur des retrouvailles avant même d’avoir été ouvert !
lundi 16 avril 2012
aujourd'hui faux et usage de faux (64-302)
Je pense irrésistiblement, avec la plus grande désolation à CE triste
personnage, pollueur imposteur depuis 5 ans, incrusté dans l'espace public
depuis longtemps avec ses dents, son inculture crasse, sa frime vulgaire, ses
pratiques de mafieux, bref le dangereux irresponsable escamoteur-destructeur en
chef qui ment, manipule, cas clanique passant tout à la moulinette lui tenant
lieu de cerveau et de pensée. Il ne sait faire que ça.
Alors, dans quelques jours, à défaut de « vrai et usage de vrai », espérons que nous mettrons le cap sur « air frais et usage d’air frais ».
On en a besoin.
Alors, dans quelques jours, à défaut de « vrai et usage de vrai », espérons que nous mettrons le cap sur « air frais et usage d’air frais ».
On en a besoin.
dimanche 15 avril 2012
aujourd'hui je ne sais pas (63-303)
Je ne sais pas vous, mais aujourd'hui, au diable les 100 mots, tant pis.
J'ai envie de partager un extrait de la conférence de Orhan Pamuk à la remise du Prix
Nobel de littérature.
Comme vous le savez, la question la plus fréquemment posée aux
écrivains est la suivante :
« Pourquoi écrivez-vous ? »
J'écris parce que j'en ai envie.
J'écris parce que je ne peux pas faire comme les autres un travail normal.
J'écris pour que des livres comme les miens soient écrits et que je les lise.
J'écris parce que je suis très fâché contre vous tous, contre tout le monde.
J'écris parce qu'il me plaît de rester enfermé dans une chambre, à longueur de journée.
J'écris parce que je ne peux supporter la réalité qu'en la modifiant.
J 'écris pour que le monde entier sache quel genre de vie nous avons vécu, nous vivons moi, les autres, nous tous, à Istanbul, en Turquie.
J'écris parce que j'aime l'odeur du papier et de l'encre.
J'écris parce que je crois par-dessus tout à la littérature, à l'art du roman.
J'écris parce que c'est une habitude et une passion.
J'écris parce que j'ai peur d'être oublié.
J'écris parce que je me plaîs à la célébrité et à l'intérêt que cela m'apporte.
J'écris pour être seul.
J'écris dans l'espoir de comprendre pourquoi je suis à ce point fâché avec vous tous, avec tout le monde.
J'écris parce qu'il me plaît d'être lu.
J'écris en me disant qu'il faut que je finisse ce roman, cette page que j'ai commencée.
J'écris en me disant que c'est ce à quoi tout le monde s'attend de ma part.
J'écris parce que je crois comme un enfant à l'immortalité des bibliothèques et à la place qu'y tiendront mes livres.
J'écris parce que la vie, le monde, tout est incroyablement beau et étonnant.
J'écris parce qu'il est plaisant de traduire en mot toute cette beauté et la richesse de la vie.
J 'écris non pas pour raconter des histoires, mais pour construire des histoires.
J'écris pour échapper au sentiment de ne pouvoir atteindre un lieu où l'on aspire, comme dans les rêves.
J'écris parce que je n'arrive pas à être heureux, quoi que je fasse.
J'écris pour être heureux."
« Pourquoi écrivez-vous ? »
J'écris parce que j'en ai envie.
J'écris parce que je ne peux pas faire comme les autres un travail normal.
J'écris pour que des livres comme les miens soient écrits et que je les lise.
J'écris parce que je suis très fâché contre vous tous, contre tout le monde.
J'écris parce qu'il me plaît de rester enfermé dans une chambre, à longueur de journée.
J'écris parce que je ne peux supporter la réalité qu'en la modifiant.
J 'écris pour que le monde entier sache quel genre de vie nous avons vécu, nous vivons moi, les autres, nous tous, à Istanbul, en Turquie.
J'écris parce que j'aime l'odeur du papier et de l'encre.
J'écris parce que je crois par-dessus tout à la littérature, à l'art du roman.
J'écris parce que c'est une habitude et une passion.
J'écris parce que j'ai peur d'être oublié.
J'écris parce que je me plaîs à la célébrité et à l'intérêt que cela m'apporte.
J'écris pour être seul.
J'écris dans l'espoir de comprendre pourquoi je suis à ce point fâché avec vous tous, avec tout le monde.
J'écris parce qu'il me plaît d'être lu.
J'écris en me disant qu'il faut que je finisse ce roman, cette page que j'ai commencée.
J'écris en me disant que c'est ce à quoi tout le monde s'attend de ma part.
J'écris parce que je crois comme un enfant à l'immortalité des bibliothèques et à la place qu'y tiendront mes livres.
J'écris parce que la vie, le monde, tout est incroyablement beau et étonnant.
J'écris parce qu'il est plaisant de traduire en mot toute cette beauté et la richesse de la vie.
J 'écris non pas pour raconter des histoires, mais pour construire des histoires.
J'écris pour échapper au sentiment de ne pouvoir atteindre un lieu où l'on aspire, comme dans les rêves.
J'écris parce que je n'arrive pas à être heureux, quoi que je fasse.
J'écris pour être heureux."
samedi 14 avril 2012
aujourd'hui sacs (62-304)
Sacs
Sac de couchage
Sac de riz
Sac à main
Sac de billes
Sac à vin
Sac de blé
Sac de pommes de terre
Sac d’os
Sac à viande
Sac à jeu
Sac à pied
Sac à dix-neuf
Sac à patates
Sac de flouze
Sac de plage
Sac à dos
Sac poubelle
Sac de montagne
Sac à Rose
Sac ontinue
Sac ado
Sac à
affaires
Sac de
noeuds
Sac à malices
Sac vidé
Plus d’un tour dans mon sac
vendredi 13 avril 2012
aujourd'hui une pièce particulière (61-305)
« Rangé dans sa boite, le ... ne
l'est pas encore. Terminé, il cesse de l'être. Entre les deux, entre la boîte et le tableau qu'on accroche
au mur, il est un moment où le ... touche à la plénitude de sa fonction, où la fascination
qu'il suscite a achevé son ascension mais n'a pas encore entamé son
déclin".
"Eloge de la pièce manquante » d’Antoine
Bello est un roman réjouissant où un tueur en série sévit dans un monde étrange et imaginaire : la compétition
de puzzle de vitesse !
Dans le passage que j’ai transformé, le mot puzzle est la pièce ...manquante.
Dans le passage que j’ai transformé, le mot puzzle est la pièce ...manquante.
jeudi 12 avril 2012
aujourd'hui ils vont bien ensemble (60-306)
Ce n’est pas ce que je penserai d’emblée des citoyens de
notre pays.
Ne pas généraliser, ce serait irrespectueux, il
existe évidemment des ilots généreux qui résistent, pied à pied, au quotidien.
Et c'est bien, ce contrepoint à l’agressivité, à l’impulsivité qui paraissent « la norme » véhiculée par le système ambiant confisqué par ces quelques-uns qui ne font rien que jouer personnel.
Questions politiques bien sûr. Modèles de société.
Et je n'en peux plus depuis longtemps de ce climat qui dénature les relations, alors qu’en tant qu’humains,
femmes et hommes, on pourrait se retrouver.
En un mot comme ensemble.
mercredi 11 avril 2012
aujourd'hui moment professionnel extorqué (59 bis- 307)
J’entrai au labo et je m’approchai. La consigne était là,
étendue sur le dos.
Je l’observai tout en enfilant une paire de gants. Décidément
quelque chose clochait.
J’avais pourtant lu les rapports des deux enquêtrices (nom
de code La Bacchante et Madleine, vous comprendrez que je sois tenu par la confidentialité)
et leurs conclusions.
Tout comme leurs messages qui m’avaient tiré de mes congés -
bien mérités, sans contournement- pour
reprendre l’enquête avec toute la rigueur professionnelle dont je peux faire
preuve.
Et justement dans cette histoire de balle dans le pied, ça ne marchait
pas, il manquait la preuve.
aujourd'hui moment professionnel (59-307)
Ah tiens, la consigne qui se tire une balle dans le pied : je suis en vacances !
mardi 10 avril 2012
aujourd'hui tout ce qui brille (58-308)
Loin de moi les paillettes, les vitrines, le bling, le toc, les images, les apparences, enfin toute cette superficialité érigée malheureusement en système. Ce pourrait être mon côté spartiate et intransigeant. Sauf que. Pourquoi transiger avec "ça" ?
Et ce qui brille vraiment, dommage, aujourd'hui ce ne fut pas vraiment le soleil.
Quel déluge, surtout ce matin ! Même si ça s'est arrangé l'après-midi...
Alors, nous n'avons rien perdu au change. Au contraire.
Ce fut plus intérieur. La douce certitude d’être ensemble.
Celle peut-être de briller plutôt dans ce registre là...
Ce fut plus intérieur. La douce certitude d’être ensemble.
Celle peut-être de briller plutôt dans ce registre là...
lundi 9 avril 2012
aujourd'hui contre le mur (57-309)
Aujourd’hui, je contre le mur,
je saute par-dessus la consigne,
l’athlète contre les murs.
je saute par-dessus la consigne,
l’athlète contre les murs.
Car le mur mure, mur de certitudes,
de quoi tourner le dos au mur
filer avec aplomb
vers les incertitudes…
Pour le mur vert, mur de Berlin,
bure de Merlin, de pied en cape,
paré à survoler le mur des lamentations,
le mur de l’argent, le mur du son…
Le son du mur, leçon du mur,
au pied du mur,
sans façon, sans maçon,
Manières de faire le mur.
dimanche 8 avril 2012
aujourd'hui itinéraire (56-310)
Réseau. Le chemin bleu, le rouge, le jaune souvent en parallèle. A certains endroits, un détour avec orange et violet. Le tout forme une boucle. Les ronds-points en gris, avec deux ou trois voire quatre sorties.
Quelques tunnels à traverser. La lumière au bout, parfois. Et pas d'itinéraire bis pour faciliter les va-et-vient.
Voilà, j'ai terminé le câblage électrique aujourd'hui.
Quelques tunnels à traverser. La lumière au bout, parfois. Et pas d'itinéraire bis pour faciliter les va-et-vient.
Voilà, j'ai terminé le câblage électrique aujourd'hui.
samedi 7 avril 2012
aujourd'hui laisser passer les petits papiers (55-311)
Sur mon bureau, vaste plan de travail, l'inventaire donne ceci : une feuille de carnet à spirale détachée avec un itinéraire recopié à la main pour me rendre dans une école jamais fréquentée auparavant, une fiche A4 pliée en deux ressortie pour recopier un identifiant professionnel, quelques programmes aux formats variés récupérés lors des derniers concerts avec les billets (gardés) qui y correspondent, le tirage papier des consignes des 366 réels, une lettre de la mutuelle, des petites chutes de papier glissées comme marque-page dans 4 ou 5 bouquins récemment consultés (Melville, Borges, Cortazar, Tabucchi,...) ... Mes papiers, mes laisser-passer...
vendredi 6 avril 2012
aujourd'hui temps qu'il fait (54-312)
Le thème chaque jour m’oblige à un impératif : jouer un
air conditionné.
Je ne parlerai pas du présent, c’est frais mais c'est trop tard :
à chaque seconde, il est décomposé et s’éloigne en direction du futur proche. Le relater serait donc imparfait, comme un passé pas si simple à composer. Mais,
même si ça pourra vous sembler subjonctif, ce qui me paraît plus que parfait à
présent c’est le futur immédiat : vacances.
jeudi 5 avril 2012
aujourd'hui un mot que j'ai écrit (53-313)
Juste une prise de notes, j'ai toujours un calepin pas loin de l'ordi, au cas où , pour noter.
Ceci est en référence à la Trilogie Berlinoise polar roboratif de Philip Kerr lu cet été et dont j'ai découvert incidemment qu'il y a deux romans qui poursuivent la "saga'". J'ai donc noté le prochain titre à me procurer. Que voici :
Ceci est en référence à la Trilogie Berlinoise polar roboratif de Philip Kerr lu cet été et dont j'ai découvert incidemment qu'il y a deux romans qui poursuivent la "saga'". J'ai donc noté le prochain titre à me procurer. Que voici :
mercredi 4 avril 2012
aujourd'hui ceux que l'on porte (52-314)
ceux que l’on porte
ceux que l’an porte
ceux que l’on fenêtre
ce que long feu n’être
ceux que l’on fait naître
ceux que l’on tabouret
ce que l’on t’a bourré
ceux que l’on chaise
ceux que longue chaise
ceux que chaise longue
ceux que l’on banc
ceux que l’on table
ceux que l’on fauteuil
ceux que long faux deuil
ceux que l’on canapé
ceux que l’on canne à pêche
ceux que l’on lit
ceux qu’on lit long
ceux qu’on lit là
ceux que nos lits
ce queneau qu’on lit
ceukelonli
cekonlidonk
mardi 3 avril 2012
aujourd'hui ce que l'on porte (51-315)
Il y a les vêtements, le cartable pour aller travailler, les lunettes, une alliance, une montre, le téléphone éventuellement qui porte le nom de ce qu'on porte, voilà il y a tout cela, mais est-ce tout ? Non. Il y a aussi (surtout) ce que j'ai, que je porte et emporte quel que soit le jour et quelle que soit la tenue.
Mon regard. Ma ppp. Les valeurs, les lignes fixées. Petite Philosophie Portative. Et des fragments qui me constituent. Il y a aussi " Je ne suis rien / Jamais je ne serai rien./ Je ne puis vouloir être rien./ Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde."
Mon regard. Ma ppp. Les valeurs, les lignes fixées. Petite Philosophie Portative. Et des fragments qui me constituent. Il y a aussi " Je ne suis rien / Jamais je ne serai rien./ Je ne puis vouloir être rien./ Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde."
lundi 2 avril 2012
dimanche 1 avril 2012
aujourd'hui un pur mensonge (49-317)
Je dis vrai si je dis n'avoir pas menti aujourd'hui, ce qui me met en grande difficulté pour le billet du jour.
Je dis vrai si j'ajoute que le libellé du jour m'encombre par son simplisme.
Je dis vrai si je dis que je me demande si le pur mensonge et le vrai mensonge c'est pareil.
Je dis vrai si j'indique que les phrases précédentes sont un moyen de contourner l'obstacle.
Mais après tout, qu'en savez-vous finalement ? Dis-je vrai ou faux ... totalement, partiellement... ?
Et tout cela n'est peut-être bien que pur mensonge... que je distille tel un poison d'avril.
Je dis vrai si j'ajoute que le libellé du jour m'encombre par son simplisme.
Je dis vrai si je dis que je me demande si le pur mensonge et le vrai mensonge c'est pareil.
Je dis vrai si j'indique que les phrases précédentes sont un moyen de contourner l'obstacle.
Mais après tout, qu'en savez-vous finalement ? Dis-je vrai ou faux ... totalement, partiellement... ?
Et tout cela n'est peut-être bien que pur mensonge... que je distille tel un poison d'avril.
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