La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.
Les guêpes fleurissent vert
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.
Paul Eluard, L’amour la poésie, 1929
Sur le vif, juste après lecture de la consigne du jour, sans chercher plus loin, spontanément ...
Incontournable.
RépondreSupprimerUne merveille.
Effectivement ce poème s'imposait. Et quel poème... Rares sont ceux qui le connaissent au-delà du 1er vers.
RépondreSupprimerTu lis beaucoup de poésie ?
RépondreSupprimerclo14> Tu as tout dit. Presque !
RépondreSupprimerla bacchante> Oui, et tu vois j'en ressors mes recueils !
Madleine> Du coup je commence "ta" réponse à la ligne de la bacchante juste au-dessus, et je complète : oui, depuis longtemps,avec évidemment quelques figures de proue, et j'en parlerai à l'occasion, tiens, pourquoi pas...tu m'as soufflé une idée de billet(s) !!!
J'suis bidon...Consternation d'Alain Souchon me semble également à nouveau d'époque.
RépondreSupprimerA lire sur mon Bloc-Notes....
Bien cordialement,
jf.
Je vais guetter ces billets alors car ce n'est pas dans mes habitudes de lecture.
RépondreSupprimer