Des petits matins tièdes dans le calme de l’été,
De l’oiseau qui sifflote dans le lointain mauve,
Du torrent vif qui file frottant les
pierres usées,
Des gouttes de pluie larges qui plaquent la poussière,
Des senteurs marines escarpées aux rochers,
De la chaleur de plomb arrêtée par l’ombrage,
De la bruyère en fleur qui engloutit la lande,
Du silence bleu qui sculpte l'onde des dunes
De la brume légère qui efface la barque,
Du ciel que la nuit fissure d’étoiles,
De la brise légère qui couche la brindille,
Du vent tournoyant engouffré qui claque les voiles
Je ne pourrai me lasser, je ne pourrai dire assez
Du ciel que la nuit fissure d’étoiles… Très belle phrase !
RépondreSupprimerOn dirait que tu aimes ton pays toi :)
RépondreSupprimerMerci > Obni
RépondreSupprimerMadleine > il y a de ça finalement, je repense à Ferrat avec ton petit mot, mais j'avais surtout en tête des images et des sensations, plus ou moins brèves, sans les associer directement à des lieux même si certains éléments sont spécifiques. Et je crois que ça prolongeait indirectement inconsciemment le message de la veille ;)