mardi 22 mai 2012

aujourd'hui assez de (100-266)

Des petits matins tièdes dans le calme de l’été, 
De l’oiseau qui sifflote dans le lointain mauve,
Du torrent vif qui file frottant les pierres usées,  
Des gouttes de pluie larges qui plaquent la poussière,
Des senteurs marines escarpées aux rochers, 
De la chaleur de plomb arrêtée par l’ombrage,
De la bruyère en fleur qui engloutit la lande, 
Du silence bleu qui sculpte l'onde des dunes 
De la brume légère qui efface la barque, 
Du ciel que la nuit fissure d’étoiles,
De la brise légère qui couche la brindille, 
Du vent tournoyant engouffré qui claque les voiles 
Je ne pourrai me lasser, je ne pourrai dire assez

3 commentaires:

  1. Du ciel que la nuit fissure d’étoiles… Très belle phrase !

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  2. On dirait que tu aimes ton pays toi :)

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  3. Merci > Obni
    Madleine > il y a de ça finalement, je repense à Ferrat avec ton petit mot, mais j'avais surtout en tête des images et des sensations, plus ou moins brèves, sans les associer directement à des lieux même si certains éléments sont spécifiques. Et je crois que ça prolongeait indirectement inconsciemment le message de la veille ;)

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