samedi 30 juin 2012

aujourd'hui tout nouveau (139-227)

Une nouvelle fois vous lisez et nous sommes déjà partis.
Une petite découverte est programmée du côté de Granville.
Nous connaissons le nord de la Manche, nous connaissons aussi les alentours du Mont-Saint-Michel, et là, c'est entre les deux... Nouveau coin à regarder et arpenter.

vendredi 29 juin 2012

aujourd'hui tout le monde ne dit pas merci (138-228)


La preuve que non, en m'administrant certaines médications évoquées ici-même pas plus tard qu’hier :

EN UNE SEULE PHRASE NOMBREUSE
Je demande pardon aux poètes que j’ai pillés
poètes de tous pays, de toutes époques,
je n’avais pas d’autres mots, d’autres écritures
que les vôtres, mais d’une façon, frères,
c’est un bien grand hommage à vous
car aujourd’hui, ici, entre nous, il y a
d’un homme à l’autre des mots qui sont
le propre fil conducteur de l’homme,
merci.
(Gaston Miron, « J’avance en poésie », in L'homme rapaillé)

Extrait d’un entretien entre Flavio Aguiar et Gaston Miron

F. A. : J'aimerais que tu parles un peu de ton processus de composition, à partir de ce poème, de cette idée de «pillage», de «poètes que j'ai pillés». (…)
G. M.: Dans le poème, je parle des «poètes que j'ai pillés». «Piller» , ce n'est pas seulement copier, cela évoque aussi une «destruction». D'ailleurs un critique a écrit que «Gaston Miron à un moment donné va dans toutes les directions, il se cherche, il s'essaie...» Cela rejoint un peu ton idée, selon laquelle je fais «un jeu de miroir entre toutes sortes de vers». Mais
le critique dit que la façon dont je réutilise ces vers fait que cela devient totalement du Miron.
F. A. : Je suis tout à fait d'accord, ce processus de construction devient très personnel.
G. M. : Plagier n'est pas intéressant, parce qu'il n'y a pas de reconstruction. Piller, c'est agir comme les barbares, qui pillent un endroit et s'emparent des choses qu'ils désirent, non? Quant aux premiers mots du poème, «Je demande pardon» — c'est une feinte, ça... (il rit beaucoup). Après qu'on a donné un coup on dit «je demande pardon... » II faut ajouter aussi que
ce qui a bien surpris les Français, c'est ce vers d'un seul mot qui termine le poème, «merci». Ils n'avaient jamais vu ça, un poète qui avoue qu'il a pris des choses à d'autres poètes, jamais vu ça (rires).

Et là ? C’est moi qui dis merci !

jeudi 28 juin 2012

aujourd'hui tout le monde ne porte pas de lunettes(137-229)


On m'a souvent demandé : la poésie, à quoi ça sert ? avec l'air de dire, sourire en coin, mon pauvre monsieur, ne vous donnez pas tant de mal, avec la télévision, le cinéma, le foot et le loto, on a bien ce qu'il nous faut ! Et je ne savais pas que répondre parce que la poésie pour moi a toujours été une chose naturelle comme l'eau du ruisseau. Mais j'ai beaucoup réfléchi et aujourd'hui je sais : la poésie, c'est comme les lunettes. C'est pour mieux voir. Parce que nos yeux ne savent plus, ils sont fatigués, usés. Croyez-moi, tous ces gens autour de vous, ils ont les yeux ouverts et pourtant petit à petit sans s'en rendre compte, ils deviennent aveugles.
Il n'y a qu'une solution pour les sauver : la poésie. C'est le remède miracle : un poème et les yeux sont neufs. Comme ceux des enfants. A propos des enfants d'ailleurs, j'ai aussi un conseil à donner : les vitamines A, B, C, D, ça ne suffit pas. Si on ne veut pas qu'en grandissant ils perdent leurs yeux magiques, il faut leur administrer un poème par jour. Au moins.

(Texte de Jean-Pierre Siméon, en exergue du recueil "La Nuit respire" 1987 première édition, Cheyne éditeur- Le Chambon sur Lignon )








mercredi 27 juin 2012

aujourd'hui me manque peut-être (136-230)

Aujourd’hui me manque peut-être, à moins que ce ne soit demain ? 
Hier je n’ai rien remarqué, pas plus que naguère et encore moins jadis. 
Reste à trouver de quoi, éventuellement de qui parle-t-on ? 
Oh, cela reste à voir. Et peut-être à prouver, à élucider, à tirer à la ligne, PAN !
A défaut d’une réponse, aujourd’hui me manque peut-être tout simplement l’idée d’un billet sur cet intitulé. Peut-être ? Non, c'est sûr !


















Quitte à le dire avec des fleurs.

+ Mise à jour 9h45:  
Ce qui (me) manque depuis quelques minutes, pas dans les "peut-être" mais les "c'est sûr !"... 
Mais en réalité, ça ne me manque pas, c'est juste en moins  :)
En écho à ceci.  

mardi 26 juin 2012

aujourd'hui des nombres concrets (135-231)

5 16 23 25 52 29 3
Ceci mis à part, l’enrichissement progressif du domaine des nombres passe naturellement par l’extension des problèmes “concrets” à des classes de nombres de plus en plus complexes et cet enrichissement suppose donc que soit véritablement acquis très tôt le sens des opérations sur les grandeurs auxquelles il est fait appel dans la résolution des problèmes.

lundi 25 juin 2012

aujourd'hui présentation de (134-232)

Avant la présentation
du concert et du projet, l'installation
de l'instrumentation
peut susciter l'imagination
sans rien dévoiler des sons
sans présumer encore des émotions

dimanche 24 juin 2012

aujourd'hui ceux qui s'accrochent (133-233)

Ceux qui s’accrochent sont peut-être ceux qui ont malgré tout réussi à lire l’escroquerie d’hier : cequisaccrochefaitqueçaclochequandcesontlesmotsquandilsagitdelirelemessagedujourpuisquecestillisibleoupresquequandlesespacesentrelesmotsontdisparuparcontrecestpratiquenestcepaspourfeinterjoyeusementlaconsigneetlacontraintedescentmotsvuquelecompteurdemotsnyvoitquedufeuducoupjepeuxcopieradlibitumjepeuxcopieradlibitumjaibienditadlibitumetsijeveuxreprendreaucommencementcelafonctionnebienmaisjenaissezfaitjepenseavoirfaiteleursortauxdeuxconsignesdhieretdaujourdhuiquisaccrochentetpendentcommellespeuventcarmisesauclousansambagesansvergogne.

samedi 23 juin 2012

aujourd'hui ce qui s'accroche (132-234)

Cequisaccrochefaitqueçaclochequandcesontlesmotsquandilsagitdelirelemessagedujourpuisquecestillisibleoupresquequandlesespacesentrelesmotsontdisparuparcontrecestpratiquenestcepaspourfeinterjoyeusementlaconsigneetlacontraintedescentmotsvuquelecompteurdemotsnyvoitquedufeuducoupjepeuxcopieradlibitumjepeuxcopieradlibitumetsijeveuxreprendreaucommencementregardezcommecelafonctionnebiencequisaccrochequandcesontlesmotsfaitqueçaclochequandilsagitdelirelemessagedujourpuisquecestillisibleoupresquequandlesespacesentrelesmotsontdisparuparcontrecestpratiquenestcepaspourfeinterjoyeusementlaconsignemaisjeseraibonprinceetniraipasplusloin.

vendredi 22 juin 2012

aujourd'hui rien n'aurait changé si (131-235)


Rien n’aurait changé si
Si j’étais resté assis
Rien n’aurait changé do
Si j’avais tourné le dos
Rien n’aurait changé ré
Si j’avais su déchiffrer   
Rien n’aurait changé mi
Si je l’avais admis
Rien n’aurait changé fa
Si j’avais trouvé l’alpha
Rien n’aurait changé sol
Si j’avais pris mon envol  
Rien n’aurait changé la
Si j’avais été là

jeudi 21 juin 2012

aujourd'hui feu de (130-236)


J’ai ramassé toutes les idées qui m’ont traversé,comme « mettre les mots à feu » :  Afrique, fleur, soufre, formule, fue ; comme « mettre le feu aux mots » : un jeu de foie, le seu facré, le cheu de feminée, beu de tout fois, fouer avec le jeu, n’y foir que du veu,  queue de faon,  fris entre deux peux,  la fain au meu, peu de faille, le leu au fac, le peu aux foudres ; comme « l’alfeubet improbable » : bœufs, ceux, deux, euh, feu, heu, yeux, jeu, meuh, nœud, œufs, peu, queue, vœux, double-vœux; comme « je me souviens » de «  que la vie soit feu d’artifice et la mort un feu de paille », je me souviens du « feu de chaque jour » , je me souviens de « Tous les feux le feu », je me souviens de « Je fis un feu » et...
j'ai fini par en faire un feu de joie.

mercredi 20 juin 2012

aujourd'hui la fin de (129-237)


Et voilà, ça me pendait au pied du nez, à force de pas voir plus loin que son bout, si j’avais pu imaginer (ou simplement lire) quelques lignes plus bas…Et klong! la consigne boomerang (le 16 juin ) vient me péter à la figure comme un mur qui se cogne à moi. 
Qu’y puisje ? Qu’en faisje ? Con-je combre ? Vacourvolénouven-je ? En suis-je réduit-je à revenir au début du début ? à S+7tiser pour trouver une issue ? Genre  la finance de loup ? Début du moi ? Grève de la finance ?  Début des haricots ?  Début fond ? Rester sur sa finance ? Mourir de finance ? Début du monde ? ed nif al.


mardi 19 juin 2012

aujourd'hui qui, quoi, où, quand, comment et pourquoi ?(128-238)


Les mots qui vont surgir savent de nous ce que nous ignorons d'eux. (René Char)
A quoi penses-tu ? Je pense au premier baiser que je te donnerai. (Paul Eluard)
J’ai passé ma vie à dénouer les ombres croisées Et quand tu es venu à moi j’avais terriblement vieilli Devant toi je n’ai pas su si j’étais croisement ou ombre. (Aïcha Arnaout)
donc réside le mystère sans fin quand le sourire s’efface avant que se forment les mots Là réside sans fin le mystère. (Ping Hsin)
Mais avec tant d’oubli comment faire une rose, Avec tant de départs comment faire un retour, Mille oiseaux qui s’enfuient n’en font un qui se pose Et tant d’obscurité simule mal le jour. (Jules Supervielle)
Je ne sais pourquoi une phrase tourna dans ma tête. Elle faisait un bruit d’insecte. Elle insistait. Quelle sale mouche ! Cela dura deux jours. Je pris un crayon et je l’écrivis. Alors quelque chose que je ne reconnus pas éclata. (Philippe Soupault)

lundi 18 juin 2012

aujourd'hui réflexe (127-239)


Sachant qu' "un réflexe est une réponse musculaire involontaire, stéréotypée et très rapide à un stimulus."Et qu' "une activité réflexe est induite par un arc réflexe, le mécanisme de réponse intégrée d'un centre nerveux sans intervention du cerveau et de la volonté consciente", on peut s'interroger fort sur le trajet qui a conduit certains bulletins de vote dans certaines urnes.

dimanche 17 juin 2012

aujourd'hui est une petite annonce (126-240)

Un dimanche me semble parfait pour partager une si belle limpidité...

Souhaite rencontrer doux rêveur
connaissant goût des fleurs
et saveur des soirs d'orage
Echangerais lumière froide
contre rumeur de pluie tiède
Cherche amie pour apprendre
couleur du silence
en été
Vends pour un baiser
ou deux poignées de main
trois heures dans un verger
Demande enfant possédant
collection de rêves grand format.

(Jean-Pierre Siméon)

samedi 16 juin 2012

aujourd'hui faim de (125-241)


Faim du faim ? fin de loup ?
Faim du moi ? Faim de partie ?
Grève de la fin ? 
prendre faim ? à quelle faim ?
faim des haricots ?  faim de tout ?
faim fond ? faim de série ?
faim de course ? rester sur sa fin ?  
mourir de fin ? manger à sa fin ?
fin dans le monde ? faim de la fin ?
mettre faim ?  tromper sa fin ?
grève de la  fin ? toucher à sa faim ?
Faim du monde.

vendredi 15 juin 2012

aujourd'hui comme ça et pas autrement (124-242).


Il y a certaines choses pour lesquelles on se prend la tête alors qu'on n'y peut rien, absolument rien.
Comme la météo.
Et il y a d'autres choses qu'on laisse filer, alors qu'il ne faudrait pas, parce qu'on y peut quelque chose. Je vais arrêter là, je suis trop précis, je sens bien que je ne dois pas me laisser aller ainsi au luxe de détails foisonnants, et peut-être même en ai-je déjà trop dit.  Aveuglante clarté. Et puis je ne perds pas de vue que ce qui est bien avec certaines consignes c’est qu’on peut les prendre au pied de la lettre.
Comme ça et pas autrement.

jeudi 14 juin 2012

aujourd'hui envie d'être à (123-243)

Envie d'être à ce soir, à l'aéroport pour accueillir notre fille G. qui arrive ce soir pour le week-end. J'aime aller la chercher lors de ses retours, la voir apparaître, la reconnaître instantanément juste après les minutes d'attente pendant lesquelles je l'ai imaginée.

mercredi 13 juin 2012

aujourd'hui cheveux (122-244)


Alors que je ne m’en sépare jamais, j’ai toujours eu un rapport assez distant avec mes cheveux. Et les peignes. Même si j’en ai. Des cheveux et des peignes. Et même si je m’organise. 
Depuis bientôt deux ans, je me fais couper les cheveux chaque mois jour pour jour (à +/- 1 près) avec l’objectif clair, pragmatique et annoncé à la coiffeuse de ne pas avoir besoin de me peigner.
Bon. 
Cela n’a pas toujours été ainsi. Tenez, il y a (bien) des années de cela, à partir de l’adolescence, le rapport était distant -certes- mais les cheveux beaucoup plus longs, et comme ils bouclaient (bouclent) rapidement, je sollicitais mon entourage pour y remédier. Je n’ai ainsi jamais donné dans l’extravagance capillaire proprement dite tout en échappant habilement aux coiffeurs.
Et je me souviens que petit lorsque j’allais chez le coiffeur, je n’aimais pas ça. 
Je me souviens qu'au moment d'achever la coupe, le coiffeur rasait le haut de la nuque avec son coupe-chou, et là, je me faisais des cheveux.

mardi 12 juin 2012

aujourd'hui confidence (121-245)

Confidence pour confidence, assis à mon bureau, je tourne le dos à une étagère qui contient actuellement 77 livres. 15 ouvrages de Jorge-Luis Borges, 2 d’Adolfo Bioy-Casares, 5 d’Enrique Vila-Matas, 4 d'Antonio Tabucchi, 3 de Jules Supervielle, 1 d’Erri de Luca, 4 d’Edmond Jabes, 5 de Julio Cortazar, 2 de Fernando Pessoa, 6 de Thomas Pynchon, 1 de Primo Levi, 1 de Michel Del Castillo,  1 de Roland Dubillard, 14 de Georges Perec, 3 de Paul Fournel, 2 de Myriam Revault d’Allonnes, 2 de Raymond Queneau, 2 de Paul Eluard, 2 de Roberto Bolano, 1 de Cervantes, 1 de Flaubert, 1 de Mark Twain.

lundi 11 juin 2012

Aujourd’hui si je portais des lunettes roses j’écrirais (120-246)

Aujourd’hui si je portais des lunettes roses j’écrirais … des machins donnant dans l’hyper-positif mystique, l’optimisme hollywood chewing-gum, le confort chamallow, la bulle aseptisée, le repli du nombril d’une philo à deux balles, c’est-à-dire des trucs tronqués, du sirop à diabète, des sornettes à lorgnette, des machins hallucinogènes et trop étriqués, réducteurs, partiels, et partiaux. Bref, des horreurs, à la relecture, une fois remises mes vraies lunettes, tant j’aurais le sentiment insupportable de me couper des réalités de l’humanité.

dimanche 10 juin 2012

D’aujourd’hui j’oublierai certainement demain que (119-247)



D’aujourd’hui j’oublierai certainement demain que
j’oublierai certainement demain que d’aujourd’hui
certainement demain que d’aujourd’hui j’oublierai
demain que d’aujourd’hui j’oublierai certainement
que  d’aujourd’hui j’oublierai certainement demain




samedi 9 juin 2012

aujourd'hui une petite lumière (118-248)

L'évidence me rattrape à la lecture de l'intitulé du jour : je pense à une grande chanteuse -trop méconnue chez nous-  qui occupe une place de choix dans ma collection de disques.
Joni Mitchell a brassé les styles musicaux, country folk jazz allant du dépouillement absolu proche de la mélopée (à la guitare ou au dulcimer) jusqu'aux grandes formations orchestrales. Et quelle voix...
Les yeux ouverts sur le monde, les textes poétiques de ses chansons ont toujours envoyé des signaux pour que nos consciences restent éveillées.
Son dernier (ultime ?) album en 2007 contenait une chanson, également titre de l'album, "Shine".
Une chanson où la petite lumière en nous brille, inextinguible, tel l'espoir de faire changer les choses. Une petite lumière qui est aussi la veille, indispensable vigilance contre les noirceurs de l'humanité. 

vendredi 8 juin 2012

aujourd'hui je n'ai rien dit quand (117-249)

Je reprends le fil de la journée sur son volet professionnel.
Je tisse les moments, je me rappelle les situations.
J'ai entendu des paroles sensées, j'ai senti des engagements forts, j'ai touché du doigt des réussites, j'ai vu aussi ce qui pourrait progresser, j'ai goûté certains points de vue.
Et j'ai beau le faire dans tous les sens, j'en reviens  immanquablement au même point.

Même si ça peut paraître incroyable.
A chaque fois, je n'ai rien dit quand je n'ai pas parlé.

jeudi 7 juin 2012

aujourd'hui orgueil de (116-250)

La connotation de ce mot me pousse à esquiver, à contourner. J'en ai même relu la définition, j'ai vu la distinction faite avec la fierté (qui ne me convient pas plus !), comme si ces facettes, ces manières de voir, de dire, de faire m'échappaient...
Je le tourne et le retourne, le malaxe, sans résultat, sans parvenir à me défaire de ces préjugés sur l'orgueil.
Du coup je décale, je batifole, je vagabonde, je méandre. 
Je trafique... l'orgueil de barbarie, je bricole ...l'orgue de Barbara.

N'est-ce pas -malgré tout- orgueil de procéder ainsi ?

mercredi 6 juin 2012

aujourd'hui un jeu ( 115-251)


Effet rétroactif et solidaire: jeu blanc.
(un peu beaucoup pas déontologique, mais bon, ça me regarde, alors...)

mardi 5 juin 2012

aujourd'hui un parfum (114-252)







 

Une petite inflexion des températures vers le bas n'altère pas pour autant ce parfum de vacances qui m'enveloppe depuis quelques jours (alors que je n'y suis pas encore !).
Un temps libre auquel je pense en mode rétroactif ou anticipé.
Ambiance, atmosphère, sensations, images ...
Au large : l'île de Groix en photo 1.
Au près, en photo 2, un peu de couleur dans les jardinets...

lundi 4 juin 2012

aujourd'hui une action soignée (113-253)

De ce que je comprends, de ce que je lis, il semble bien que la campagne électorale législative du côté d'Hénin-Beaumont soit fort bien menée par l'équipe du Front de gauche. 
On y retrouve, logiquement dans la lignée de la campagne présidentielle, la rigueur stratégique, la méthode, un travail de terrain systématique bien ancré dans la symbolique et l'histoire de cette terre ouvrière.
Une action soignée et un excellent révélateur : l'adversaire haineux en perd son sabir.
Je n'en suis pas surpris.

dimanche 3 juin 2012

aujourd'hui je n'aime pas (112-254)

Je n'aime pas cette consigne, surtout de retour d'un excellent - vraiment excellent - week-end en Bretagne.
Je préfère penser positivement. Je sais ce que j'aime. I know what I like.

samedi 2 juin 2012

aujourd'hui une addiction (111-255)


Quand vous lirez, nous serons partis, ce billet a été écrit avant et programmé. Les consignes des réels vont en prendre un coup, même si celui de demain sera rédigé au retour, assez tard.
On peut parier sur une multiplicaction de ces cas de figure très régulièrement avec les beaux jours, les vacances. Bon. Pas vraiment moyen ni surtout envie de faire autrement.
Sans aller jusqu'à parler de prix à payer, pour ce problème d'addiction, ce sera le clavier bien tempéré !

vendredi 1 juin 2012

aujourd'hui que reste-t-il (110-256)

La coloration nostalgique de l'intitulé d'aujourd'hui ne sera pas mienne. 

Je pense seulement au mois écoulé.
-Que reste-t-il de ce mois de mai  2012 qui s’achève ?
-Une sacrée bouffée d’oxygène depuis le 6, une sensation d'apaisement.

Et puis, à l'aube de ce premier week-end de juin, je pense aussi à Lorient, aux retrouvailles : que reste-t-il de mieux à faire si ce n’est boucler le sac après une dernière vérification ?
Que reste-t-il sinon les souvenirs excellents de toutes les fois précédentes ?
Ils brillent, là.
Et je me prends déjà à sourire intérieurement à l'idée des souvenirs des prochaines fois...
C'est bon la juste et tranquille simplicité d’une amitié plus que trentenaire, déjà. 
Cap à l’ouest !