Les mots qui vont surgir savent de nous ce que nous
ignorons d'eux. (René Char)
A quoi penses-tu ? Je pense au premier baiser que je
te donnerai. (Paul Eluard)
J’ai passé ma vie à dénouer les ombres croisées Et quand
tu es venu à moi j’avais terriblement vieilli Devant toi je n’ai pas su si
j’étais croisement ou ombre. (Aïcha Arnaout)
Où donc réside le mystère sans fin quand le sourire
s’efface avant que se forment les mots Là réside sans fin le mystère. (Ping
Hsin)
Mais avec tant d’oubli comment faire une rose, Avec
tant de départs comment faire un retour, Mille oiseaux qui s’enfuient n’en font
un qui se pose Et tant d’obscurité simule mal le jour. (Jules Supervielle)
Je ne sais pourquoi une phrase tourna dans ma tête.
Elle faisait un bruit d’insecte. Elle insistait. Quelle sale mouche ! Cela dura
deux jours. Je pris un crayon et je l’écrivis. Alors quelque chose que je ne
reconnus pas éclata. (Philippe Soupault)
Belle idée ! En plus, je ne connaissais pas Aïcha Arnaout… D'une pierre deux coups pour moi ! :)
RépondreSupprimerBonne piste - Belle recherche !
RépondreSupprimerObni, Madleine> Merci. J'ai tourné autour de plusieurs pistes avant que celle-ci se dessine !
RépondreSupprimerOmbres et mystères...même dans le baiser, bravo, belle réunion.
RépondreSupprimerMystères de mouches qui, sentant l'été, commencent à sérieusement enquiquiner ici, hop, en vl'à une sur mon index.
Colo > merci, toujours content qu'un partage trouve écho :)
RépondreSupprimerEt les mouches n'ont rien de mystérieux, je trouve, l'arme fatale qui me sert à les dézinguer le pense aussi !