mardi 19 juin 2012

aujourd'hui qui, quoi, où, quand, comment et pourquoi ?(128-238)


Les mots qui vont surgir savent de nous ce que nous ignorons d'eux. (René Char)
A quoi penses-tu ? Je pense au premier baiser que je te donnerai. (Paul Eluard)
J’ai passé ma vie à dénouer les ombres croisées Et quand tu es venu à moi j’avais terriblement vieilli Devant toi je n’ai pas su si j’étais croisement ou ombre. (Aïcha Arnaout)
donc réside le mystère sans fin quand le sourire s’efface avant que se forment les mots Là réside sans fin le mystère. (Ping Hsin)
Mais avec tant d’oubli comment faire une rose, Avec tant de départs comment faire un retour, Mille oiseaux qui s’enfuient n’en font un qui se pose Et tant d’obscurité simule mal le jour. (Jules Supervielle)
Je ne sais pourquoi une phrase tourna dans ma tête. Elle faisait un bruit d’insecte. Elle insistait. Quelle sale mouche ! Cela dura deux jours. Je pris un crayon et je l’écrivis. Alors quelque chose que je ne reconnus pas éclata. (Philippe Soupault)

5 commentaires:

  1. Belle idée ! En plus, je ne connaissais pas Aïcha Arnaout… D'une pierre deux coups pour moi ! :)

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  2. Obni, Madleine> Merci. J'ai tourné autour de plusieurs pistes avant que celle-ci se dessine !

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  3. Ombres et mystères...même dans le baiser, bravo, belle réunion.

    Mystères de mouches qui, sentant l'été, commencent à sérieusement enquiquiner ici, hop, en vl'à une sur mon index.

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  4. Colo > merci, toujours content qu'un partage trouve écho :)
    Et les mouches n'ont rien de mystérieux, je trouve, l'arme fatale qui me sert à les dézinguer le pense aussi !

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