L'imprévu c'est juste cela.
Vincent Courtois nous embarque tout au long de l'album avec son violoncelle comme seul viatique vers des contrées lumineuses et secrètes. Imprévisibles.
C'est un des albums qui m'a profondément ému ces dernières années.
Nul doute que demain, et même après, je cinglerai encore avec lui, toutes voiles gonflées des vents de cet imprévu, vers le grand large.
mardi 12 février 2013
lundi 11 février 2013
aujourd'hui noir (365-1)
Mes voyages et déplacements réguliers depuis si longtemps en certaines contrées improbables mais pour moi accueillantes, telle l'Absurdie, m'ont amené à développer quelques bêtises de mon cru, tel le naufragé qui mobilise son esprit et rassemble ses forces pour forger d'inlassables édifices mentaux afin de ne pas sombrer en l'attente des sauveteurs...
Je peux vous livrer un de ces concepts qui me permet de définir une situation plus que compromise et peut-être même désespérée: le noir foncé.
Je peux vous livrer un de ces concepts qui me permet de définir une situation plus que compromise et peut-être même désespérée: le noir foncé.
dimanche 10 février 2013
aujourd'hui note (364-2)
Note
de frais ? pas de loin
Note
de service ? pas compris
Note
de gaz ? pas
chaud
Note
d’électricité ? pas au courant
Note
manuscrite ? pas copiée
Note
salée ? pas assez
Note
gonflée ? pas culottée
Note
confidentielle ? pas signée
Note
d’originalité ?
pas comme deux
(Prise de tête )
Régler la note ?
prise de bec
Écrire une note ?
brise de nerf
Prendre note ?
crise de mer
Etre dans la note ?
Flûte de tête
Eviter la fausse ?
Donner le la
Finir
sur une bonne note
que personne n'ôte.
que personne n'ôte.
Clé des champs.
samedi 9 février 2013
aujourd'hui véhicule (363-3)
Pas mal de possibilités, pas moins de solutions, des choix, des incertitudes. Rayon certitudes, l'avion et le train me semblent bel et bien rayés de la carte des moyens de transports aujourd'hui.
En ce samedi, il est hautement probable que je n'utiliserai pas mon automobile.
J'irai vraisemblablement chercher -si besoin- le pain à pied, ou bien encore à vélo.
Je n'ai pas décidé non plus d'un passage à la médiathèque, ce qui donnerait en ce cas vélo et sac à dos sauf forte pluie qui annulerait le passage et ne provoquerait pas un changement de moyen de locomotion.
Si d'aventure enfin nous décidions d'aller au cinéma, il est très probable que ce serait en tram en tout début de soirée.
En ce samedi, il est hautement probable que je n'utiliserai pas mon automobile.
J'irai vraisemblablement chercher -si besoin- le pain à pied, ou bien encore à vélo.
Je n'ai pas décidé non plus d'un passage à la médiathèque, ce qui donnerait en ce cas vélo et sac à dos sauf forte pluie qui annulerait le passage et ne provoquerait pas un changement de moyen de locomotion.
Si d'aventure enfin nous décidions d'aller au cinéma, il est très probable que ce serait en tram en tout début de soirée.
vendredi 8 février 2013
aujourd'hui tourne (362-4)
Les préoccupations musicales de janvier dernier ne pouvaient que m'amener ici :
Fais moi tourner, O ma terre, Fais moi tourner, Tu vois j'ai compris j'me laisse faire, Tu peux y aller.
Mets moi la tête à l'envers, Tiens moi par les pieds, Fais moi tourner, O ma terre, Fais moi tourner.
Fais moi tourner, O ma terre, Fais moi tourner.
jeudi 7 février 2013
aujourd'hui c'est presque (361-5)
Approximativement, ça pourrait être presque ça !
A l'époque je vivais dans une république casanière, c'est-à-dire chez moi.
Je me sentais moche comme un cou à me faire beurrer le mou : la lutte des glaces avait du blond dans l'aile, tournant en vaines quenelles de voisinage.
Je commençais à sucrer les braises, avec la peur au centre d'avoir la main sourde. Pas facile de taquiner la ruse, même si on a du grain à coudre, ça peut n'être que de la foudre aux yeux.
Même si tout le monde peut se tremper.
A l'époque je vivais dans une république casanière, c'est-à-dire chez moi.
Je me sentais moche comme un cou à me faire beurrer le mou : la lutte des glaces avait du blond dans l'aile, tournant en vaines quenelles de voisinage.
Je commençais à sucrer les braises, avec la peur au centre d'avoir la main sourde. Pas facile de taquiner la ruse, même si on a du grain à coudre, ça peut n'être que de la foudre aux yeux.
Et je suis tombé dans les gommes, ils m'ont pris pour une foire, personne pour prendre ma dépense. J'ai gueulé à pierre fendre : non, je ne marche pas sur la bête, non, et je tords le pou à cette idée.
Y a pas moto et je ne lâcherai pas de zeste car je ne suis pas une poule rouillée !
Tout ça parce que je suis constamment sur la crèche ?
Que certains rêvent de me mettre au brancard ? Qu'ils soient prudents, je peux fort bien leur rendre l'appareil. Car je ne tournerai pas cosaque et je continuerai à
fendre les plots, je le jure mes grands vieux.
Même si tout le monde peut se tremper.
mercredi 6 février 2013
aujourd'hui celui ou celle qui dit "oui" (360-6)
Comme un dialogue imaginaire.
( ça pourrait commencer comme ça : )
Prenez un mot prenez en deux
faites les cuir' comme des œufs
prenez un petit bout de sens
puis un grand morceau d'innocence
faites chauffer à petit feu
au petit feu de la technique
versez la sauce énigmatique
saupoudrez de quelques étoiles
poivrez et mettez les voiles
(Vers la fin, le poète poserait une question )
Où voulez vous donc en venir ?
A écrire
Vraiment ? A écrire ?
(Je répondrais ...)
- Oui.
(c) Pour un art poétique - Raymond Queneau
( ça pourrait commencer comme ça : )
Prenez un mot prenez en deux
faites les cuir' comme des œufs
prenez un petit bout de sens
puis un grand morceau d'innocence
faites chauffer à petit feu
au petit feu de la technique
versez la sauce énigmatique
saupoudrez de quelques étoiles
poivrez et mettez les voiles
(Vers la fin, le poète poserait une question )
Où voulez vous donc en venir ?
A écrire
Vraiment ? A écrire ?
(Je répondrais ...)
- Oui.
(c) Pour un art poétique - Raymond Queneau
mardi 5 février 2013
aujourd'hui vêtement (359-7)
Me revient en tête Topor et son sac de linge sale.
Tout est un peu en vrac dans un tel sac de linge, non ?
Tout est un peu en vrac dans un tel sac de linge, non ?
* * *
"La pénible affaire du sac de linge sale"
-Il avait buté contre un énorme sac de linge sale abandonné au milieu du désert.
-Ce sac de linge sale dans lequel il avait mis tout son amour-propre.
-Chaque vendredi, il porte un sac de linge sale à sa banque.
-Le sac de linge sale fuyait, on pouvait le suivre à la trace.
-Le sac de linge sale bougeait. Et il venait vers lui.
-Il vida son sac de linge sale cul-sec.
lundi 4 février 2013
aujourd'hui ça me regarde (358-8)
... ça me regarde ?
Effectivement,
hé Sam, regarde !
Sam arrange
Sam irrite
Sam
suffit
Sam touche
Sam intéresse
Sam émeut
Sam bouleverse
Sam étonne
Sam endort
Sam échappe
Sam afflige
Sam dérange
Sam use
Sam pique
Sam oblige
Sam fatigue
Sam gonfle
Sam en tas
Sam s'y fie
Sam plaît
Sam y dévisse junior
Sam ôte traces
Sa mousse tache
Sam ou Rail
Sam, c't'air d'âne...
Sam hérite des baffes !
dimanche 3 février 2013
aujourd'hui question idiote (357-9)
Étudions ensemble si vous le voulez bien la question de la question idiote.
J'écarterai d'emblée pour plus de clarté dans l'exposé la question épineuse et vraisemblablement insoluble -qui frise le mauvais concours de circonstance- de la question idiote de la question idiote de la question idiote pour ne pas mourir totalement pareil.
Je vais donc me contenter de deux exemples.
Lorsque j'étais jeune et insouciant, c'est-à-dire en formation initiale professionnelle -option tours pendables- nous étions un trio à nous partager les questions incompréhensibles à l'adresse du prof. Ambiance "Est-ce que pourquoi ?"... Ah c'est malin !
Autre point, lorsque parfois (c'est rarissime) il m'arrive de tomber sur une interview de sportif après l'effort (genre jus de gazon ou autre) il m'apparaît nettement que non seulement les réponses sont vaines et idiotes (vides, creuses, on s'en tape, ta gueule, va courir) et que les questions n'ont rien à leur envier !
J'écarterai d'emblée pour plus de clarté dans l'exposé la question épineuse et vraisemblablement insoluble -qui frise le mauvais concours de circonstance- de la question idiote de la question idiote de la question idiote pour ne pas mourir totalement pareil.
Je vais donc me contenter de deux exemples.
Lorsque j'étais jeune et insouciant, c'est-à-dire en formation initiale professionnelle -option tours pendables- nous étions un trio à nous partager les questions incompréhensibles à l'adresse du prof. Ambiance "Est-ce que pourquoi ?"... Ah c'est malin !
Autre point, lorsque parfois (c'est rarissime) il m'arrive de tomber sur une interview de sportif après l'effort (genre jus de gazon ou autre) il m'apparaît nettement que non seulement les réponses sont vaines et idiotes (vides, creuses, on s'en tape, ta gueule, va courir) et que les questions n'ont rien à leur envier !
samedi 2 février 2013
aujourd'hui toujours par deux (356-10)
Toujours par deux, ah oui ?
Et tiens voilà que le coup du "dilemme" pend au nez des grands ordonnateurs trois-cent-soixante-sissiens.
Consigne consignée, j'ai bien envie de la rapporter.
Essayons avant, dans le style "ça passe ou ça casse", ne prenons pas de paires de gants, surtout pour une bonne paire de claques, clic clac et c'est parti pour le grand choc !
...
Temps de réflexion.
...
(temps de réflexion se prolongeant )
....
Alors.
Par deux, très bien. Toujours par deux, ah oui ? Un indice, siouplaît, Granzordo !
...
Est-ce qu'ils se complètent ? ou bien s'opposent ?
Sont-ce duels ou duos ou paires éternelles ?
Sont-ce des "pile ou face", ou des quittoudouble ?
C'est l'poivre ?
Ying pong ou ping yang ? ou alors King Kong ?
L'endroit vaut l'envers ? l'entordu et l'enbleu ?
Est-ce lui ou son reflet ?
Granzordo, répondez !
Et tiens voilà que le coup du "dilemme" pend au nez des grands ordonnateurs trois-cent-soixante-sissiens.
Consigne consignée, j'ai bien envie de la rapporter.
Essayons avant, dans le style "ça passe ou ça casse", ne prenons pas de paires de gants, surtout pour une bonne paire de claques, clic clac et c'est parti pour le grand choc !
...
Temps de réflexion.
...
(temps de réflexion se prolongeant )
....
Alors.
Par deux, très bien. Toujours par deux, ah oui ? Un indice, siouplaît, Granzordo !
...
Est-ce qu'ils se complètent ? ou bien s'opposent ?
Sont-ce duels ou duos ou paires éternelles ?
Sont-ce des "pile ou face", ou des quittoudouble ?
C'est l'poivre ?
Ying pong ou ping yang ? ou alors King Kong ?
L'endroit vaut l'envers ? l'entordu et l'enbleu ?
Est-ce lui ou son reflet ?
Granzordo, répondez !
vendredi 1 février 2013
aujourd'hui coup (355-11)
Encore un billet où il faut en mettre un coup ?
Heureusement les douze derniers ont commencé !
Alors...
En tenter un pour le tenir,
histoire de ne pas en prendre un mauvais,
d'y rester dedans,
et donc le faire double !
L'idéal serait de le monter,
pour en frapper un grand,
estampillé "de Trafalgar",
façon "de pot" ou "sûr"...
Montrer par là que,
les trois depuis longtemps frappés,
Le coup.
Heureusement les douze derniers ont commencé !
Alors...
En tenter un pour le tenir,
histoire de ne pas en prendre un mauvais,
d'y rester dedans,
et donc le faire double !
L'idéal serait de le monter,
pour en frapper un grand,
estampillé "de Trafalgar",
façon "de pot" ou "sûr"...
Montrer par là que,
les trois depuis longtemps frappés,
après avoir dépassé les 300 billets
on en prend soudain un de vieux et
on en prend soudain un de vieux et
forcément, on l’attrape.
Le coup.
Inscription à :
Articles (Atom)