lundi 31 décembre 2012

aujourd'hui ce qui demeure immobile (323-43)

Mes pensées qui vagabondent.

dimanche 30 décembre 2012

aujourd'hui une phrase que j'ai dite (322-44)

"Il serait bon que je n'oubliasse point de poster les cartes, j'irai demain."

Je parlais évidemment des cartes de vœux que j'ai pris soin, artisanalement, de concocter, comme chaque année à pareille époque, comme une alternative incarnée à ces messages électroniques qui font un carton en restant virtuels.
Là, j'aime arpenter une chaîne physiquement, allant de la pensée à chacun des destinataires, aux quelques mots tracés, manuscrits, personnalisés jusqu'à l'enveloppe, l'adresse à nouveau qui fait surgir les personnes et les lieux, avant l'étape du timbre, enfin les pas, dirigés vers une boîte où le voyage peut commencer.

samedi 29 décembre 2012

aujourd'hui on ne vous la fait pas (321-45)

La leçon ? La belle ? La guerre ? Prévert ?


La mère fait du tricot
Le fils fait la guerre
Elle trouve ça tout naturel la mère
Et le père qu'est-ce qu'il fait le père?
Il fait des affaires
Sa femme fait du tricot
Son fils la guerre
Lui des affaires
Il trouve ça tout naturel le père
Et le fils et le fils
Qu'est-ce qu'il trouve le fils?
Il ne trouve rien absolument rien le fils
Le fils sa mère fait du tricot son père des affaires lui la guerre
Quand il aura fini la guerre
Il fera des affaires avec son père
La guerre continue la mère continue elle tricote
Le père continue il fait des affaires
Le fils est tué il ne continue plus
Le père et la mère vont au cimetière
Ils trouvent ça tout naturel le père et la mère
La vie continue la vie avec le tricot la guerre les affaires
Les affaires la guerre le tricot la guerre
Les affaires les affaires et les affaires
La vie avec le cimetière.


vendredi 28 décembre 2012

aujourd'hui bras ( 320-46)

Pas question de la jouer petit bras aujourd'hui, sans pour autant, espère-je, passer pour un fier-à-bras.
Jugez et sachez que j'ai renoncé à créer la BRAS, Brigade de Répression des Approximations Stupides.

Je me résous pourtant à vous narrer une anecdote. Dans les affirmations pince sans rire, que je m'amuse (intérieurement donc) à débiter d'un air profondément sérieux et terriblement sentencieux, il en est une où il est question de bras.
"Le nombre de fois où j'ai connu des situations où les bras m'en sont tombés, heureusement que je les ai ramassés à mesure, sinon j'aurais un sacré paquet de bras par terre devant moi."
Les aspirines, c'est tiroir du bas à droite.
C'était la minute hyper absurde, merci de votre attention. Question annexe : un bras peut-il être mou du genou ?

jeudi 27 décembre 2012

aujourd'hui un idéal de traverse (319-47)

En quelque sorte, les 318 billets précédents, comme autant d'obstacles à franchir, d'épreuves à passer et, parvenu au billet 319, me permettre de l'écrire ! 

mercredi 26 décembre 2012

aujourd'hui vous auriez dû lire votre horosKope qui vous aurait prévenu (318-48)

Allons-y !
J'ai hâte de montrer que je connais ce sujet sur le boudédoit.
  • Berliet (du 17 au 34 août) : Soyez vous-même, ne soyez plus un poids lourd en étant à la remorque des autres. Vu ?
  • Tarot (du 35 août au 4Oe parallèle) : Avant tout projet, mettez les atouts de votre côté. Attention au pendu. Pigé ?
  • J'ai mal  (du 41e parallèle au 36e dessous) : Votre maladie progresse sereinement, tout va bien. Non ?
  • Cirrhose ( du 37e dessous à 12 g/L dans le sang) : Vigilance sur les apéros, votre foie semble vaciller. Amour : rien de neuf, le pinard, vous l'avez dans la peau. Compris ?
  • Lyon ( de mal en pis) : Attention, Marseille ils ont une bonne équipe aussi. Ouvrez l’œil.
  • Cierge ( de + 3 à moins l'infini) : Attention, il n'y a pas de fumée sans feu. Fermez-la.
  • Valence (de 0 à 5 kg) : Voir Lyon, mais changer à Marseille, via Bourg-en-Bresse. Sinon débrouillez-vous !
  • Arachnide de l'ordre des Scorpionidés (de 2 doigts de cassis à 1 bol de crème) : Attention à ne pas en pincer pour un crabe. Prudence !
  • S'agitèrent ( de tout bois à 1 flèche) : Remplacez le chauffe-plat par le calme plat, vous êtes un peu nerveux en ce moment. Exécution !
  • Capri Ford (de 6 à 8 litres aux 100) : Gaffe aux éclatements. Santé: ça va pas ford. Amour, oui c'est fini. Désolé !
  • Vers sots (de pied en cap) : Méfiez-vous d'Alexandre 1.
  • Boisson (de 3 à 10 litres de rouge aux 100) : Forcez pas trop sur la gnôle, sinon, associez-vous avec un natif de la cirrhose.
Voilà qui conclut l'horosKope. Bonne journée ! 

mardi 25 décembre 2012

aujourd'hui ce qui brille (317-49)

Interférences 2 par son absence de billet ?
Non, pas taper, pas sur la tête.

lundi 24 décembre 2012

aujourd'hui quelque chose de triangulaire (316-50)


Fort pratique, ce qui est en fin de compte assez logique car c'est un outil, cette truelle remplacera avantageusement votre pelle à tarte en cas d'indisponibilité de cette dernière, quelle qu'en soit la raison.
Il n'est pas garanti en revanche que la réciproque fonctionne dans le cadre de travaux de maçonnerie.

dimanche 23 décembre 2012

aujourd'hui petite violence (315-51)


Plus d'une fois décidément je me serai retrouvé en situation improbable, pensif, devant la consigne du jour. L'alliage des mots. 
Je vais donc procéder non pas en contournant mais en traversant, par un étirement :  petite (sélection de propos ou citations sur la ) violence. La réflexion continue.

  • De quelles violences parle-t-on quand on parle de violences scolaires? Les médias se focalisent sur les actes graves, qui peuvent certes être dramatiques mais sont très rares. En réalité, il s'agit d'abord d' une succession de petites violences répétées, plus souvent verbales que physiques. Dans leurs déclarations, les collégiens se disent très sensibles aux conflits verbaux, au «manque de respect», y compris entre élèves. C'est cette petite violence au quotidien qui est usante pour les enseignants comme pour les élèves. Et qui n'a rien de nouveau. 

  • Gilles Deleuze : La violence est ce qui ne parle pas.

  • Isaac Asimov : La violence est le dernier refuge de l'incompétence.

  • Richard Leclerc : La violence, c'est pas toujours frappant, mais ça fait toujours mal.

  • François Raux : C'est dans violence que la nature est la plus belle.

  • Pierre Reverdy : Quand tu rencontres la douceur, sois prudent n'en abuse pas, prends garde de ne pas démasquer la violence.
  • Roland Topor : La violence sucrée de l'imaginaire console tant bien que mal de la violence amère du réel.
(...) 

samedi 22 décembre 2012

Aujourd'hui provisoire qui dure (314-52)

Et que seraient-ils ces baisers 
sans la brise du soir 
sans cette nonchalance qui traverse l'air ? 
Et que serais-tu sans ce regard 




sans cette machine tendre de ton corps parfumé
et quelle pluie est capable d'imiter un tant soit peu tes larmes ?
* * *

Ses yeux restaient devant les miens
Ils ne voulaient pas s'en aller
Je leur disais "Allez-vous-en"
Ils restaient là comme s'ils étaient plantés
Et alors, je les ai chassés à coups de bâton, à coups de pied
Mais il suffisait de les chasser pour les voir arriver au grand galop
Pour les voir se replanter devant mes propres yeux
Devant mon propre nez (...)
 Ils avaient pris racine
Ils ne voulaient pas s'en aller
Alors, comme je voyais bien que je ne pourrais pas les chasser
Je les ai laissés entrer chez moi
Ils ont mangé à ma table mon pain et ont partagé tout ce que j'avais
Surtout tout ce que je n'avais pas
Alors, ces yeux-là sont devenus les miens
Et les miens sont devenus ceux-là

(c) 2 extraits soigneusement choisis de Julos Beaucarne.

vendredi 21 décembre 2012

aujourd'hui il paraît que (313-53)




Selon de nombreuses sources concordantes, 
plus ou moins proches et plutôt nettes, 
il paraît qu'il y a déjà un certain temps 
que j'y vois mieux avec des lunettes, 
si possible les miennes !



Je confirme !

jeudi 20 décembre 2012

aujourd'hui collection de regards (312-54)

Les yeux ont la parole.
















J'espère que vous entendrez les murmures.
Et que vous ne vous sentirez pas trop...
observés ! 

mercredi 19 décembre 2012

aujourd'hui le sens de l'adaptation (311-55)

Afin de ne pas rester dans le flou, 
aujourd'hui le sens de l'adaptation 
sera l'accommodation !

mardi 18 décembre 2012

aujourd'hui ce que j'ai laissé tomber (310-56)

J'ai laissé tomber...  Non pas mes lunettes, il m'arrive de les déchausser à certains moments, particulièrement pour les préserver.
Non, j'ai abandonné complètement l'idée qui m'avait effleuré un temps -relativement court- de porter des lentilles de contact.